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BILAN DES ACTIVITES DU RPH 2019

Fernando de Amorim

Paris, le 19 décembre 2019

En 2019, dix-huit cliniciens du RPH-Ecole de psychanalyse, ont assuré 46. 230 consultations, ont reçu 1. 619 patients et ont déclaré 1. 030. 940,40 euros de revenus.

Ce billet vise à mettre en évidence le travail des cliniciens qui, dans leur majorité, n’ont pas encore quarante ans. Ils travaillent, s’amusent, améliorent leurs consultations en agrandissant leurs lieux de consultation, en louant plus grand ou en achetant leurs locaux de travail. En un mot, ils grandissent professionnellement et dans leur vie privée, à leur rythme.

Cette prospérité est le résultat du respect des indications rigoureuses freudo-lacaniennes, car, une cure, qu’il s’agisse d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse, assurée par un clinicien ayant une formation de psychologue, de psychiatre ou de médecin, apporte une vraie transformation subjective.

Quelques-uns parlent de la misère de la psychanalyse, de sa fin.

Ma première interprétation adressée à ces oiseaux de mauvais augure est venue quand, au début de ma clinique, et la pêche qui est la mienne –, l’autre nom du désir joyeux –, j’ai lu un Monsieur qui parlait de la fin de la psychanalyse. En regardant mon travail clinique, et les effets de la psychanalyse sur ma vie, je me suis dit que la fin en question était la sienne. Et c’est vrai que ce vieil analyste s’approchait à vue d’œil, comme il se disait au XIIe siècle, du crépuscule de son existence.

Ce n’est pas parce qu’un prétentieux sent le souffle tiède de la mort dans sa nuque que la psychanalyse est obligée de se faire enterrer avec lui. En un mot, dans cette affaire qui meurt c’est l’analyste et non la psychanalyse qui, vue de la ma fenêtre, va très bien.

Puisqu’il faut confirmer mes dires avec des écrits (la Revue de psychanalyse et clinique médicale), des vidéos (les colloques biannuels de l’Ecole), des chiffres (ci-dessus, depuis les déclarations du député Accoyer), je le fais et je signe.

La psychanalyse va très bien, ce sont les analystes, les psys, les détracteurs de la psychanalyse qui ne vont pas bien. Pour quelle raison ? A eux de répondre, cher lecteur.

Les choses qui ne marchent pas, les choses tristes, ne m’intéressent guère.

Merci aux membres cliniciens du RPH-Ecole de psychanalyse pour leur confiance car, pour l’heure, je ne vois pas beaucoup de gens qui ont parié que mes indications, freudo-lacaniennes, n’étaient pas complètement stupides.