Pour ce qui est de la timidité, au contraire de ce que pensent quelques psys, psychologues, psychiatres, analystes, coach, il n’y a rien de charmant à cet état. La timidité est une inhibition qui provoque une souffrance à se comporter maladroitement en public et elle est aussi l’indicateur d’une gêne, d’un malaise qui peut être dénoué, si celle ou celui qui porte le stigmate de la timidité est d’accord pour s’en débarrasser.
Quant à la timidité maladive, elle peut, effectivement, ralentir, voire compliquer la vie quotidienne de celle ou celui qui en souffre. Le timide reste prisonnier dans sa bulle, hors de portée des contacts sociaux et affectifs qui nourrissent tout un chacun.
La timidité et la génétique
La timidité maladive n’a rien à voir avec l’hérédité. Il ne s’agit ni d’une maladie, ni d’un symptôme qui trouverait ses origines dans la génétique. Il s’agit d’une inhibition à trouver du coté de l’identification. Identification à quoi ? Seule la psychothérapie avec un psychanalyste pourra construire les voies pour la compréhension d’une telle difficulté. Difficulté qui peut se concentrer sur un point précis, timidité à l’approche d’une femme ou d’un homme, ou une difficulté plus générale, comme la difficulté de sortir de la maison pour aller vers le travail, l’amitié, l’amour. En d’autres mots, aller vers la vie, tout simplement.
Aucun médicament ne pourra traiter la timidité maladive, contrairement à ce qu’écrivent les articles sensationnalistes. Parfois, de jeunes inhibés font usage de l’alcool, voire de la drogue – marijuana, cocaïne –, pour se débarrasser du carcan de l’inhibition. Ces tentatives peuvent s’avérer fâcheuses.
Aujourd’hui, avec des sites de rencontre pour trouver l’amour, l’amitié, une vie sexuelle satisfaisante, nombreux sont ceux qui croient y trouver une solution pour esquiver la souffrance de leur timidité. C’est une issue, et pourquoi pas ? D’autres, qui veulent savoir sur ce qui anime cette inhibition et la part qu’ils prennent dans cette affaire, chercheront à trouver un clinicien pour assurer leur psychothérapie ou leur psychanalyse. En ce cas, ils pourront me contacter au 01 47 70 56 02.
La timidité et l’image de soi
Une personne qui souffre de timidité maladive ne peut pas s’en sortir seule. La guérison ne se trouve donc pas entre ses mains. De là l’importance qu’elle puisse confier sa détresse à un professionnel de santé qui pourra l’aider à s’en sortir. Les solutions bricolées – agence matrimoniale, site de rencontre, coaching – peuvent être utiles un moment, et si cela convient à la personne cela convient au docteur. En revanche si cette personne ne se contente pas de cette situation, il est alors souhaitable de trouver un psy de sa confiance pour dénouer les difficultés qu’enveloppe sa timidité.
Parfois ce qui nourrit la timidité c’est l’image que la personne a de son corps. Un nez qu’elle voit trop petit ou trop grand, un visage trop rond ou trop maigre à son goût, la taille de son corps en général, de son sexe ou de ses seins sont des plaintes qui peuvent renfermer une personne et, à un moment donné, vivre comme dans une prison.
Quelques symptômes de la timidité
Faire appel à ce qui s’appelle maintenant le relooking ou à la chirurgie esthétique sont des solutions qui peuvent être éphémère pour la première ou radicale pour la deuxième.
La timidité peut produire des réactions corporelles les plus diverses : rougissement du visage, tremblement, transpiration. Et cela face à une femme ou un homme ou en public.
Si vous souhaitez faire une psychothérapie, une psychanalyse ou simplement exposer votre souffrance, n’hésitez pas à me contacter au 01 47 70 56 02.