Il y a plusieurs types d’addictions : au sucre, au sport, à l’alcool, le tabac, aux jeux vidéo, aux jeux dans les casinos.
L’addiction est un anglicisme qui vient signaler une dépendance très forte à une subsistance nocive entraînant ainsi une conduite compulsive comme l’alcool, le tabac.
Une addiction n’est pas une raison suffisante pour que quelqu’un puisse rencontrer un psychanalyste.
Il peut rencontrer un médecin, un psychologue, un psychothérapeute, un technicien comportementaliste, cognitiviste, hypnothérapeute,mais pas un psychanalyste, parce qu’une addiction ne fait pas forcément souffrir. Une addiction, c’est une jouissance.
Ainsi, quand nous parlons de symptômes d’addiction, nous ne parlons pas de la même chose. Les symptômes font souffrir. Une addiction est une compulsion, une habitude plus forte que nous. Mais si la personne ne décide pas de se priver et que cette privation puisse produire de la frustration, il n’est pas possible d’opérer pour de vrai. C’est-à-dire, en utilisation la castration comme élément de coupure entre l’être et sa jouissance.
Le traitement contre cette addiction est tout d’abord la rencontre avec un psychanalyste. C’est le psychanalyste qui va examiner si la personne est addicte ou en souffrance de son addiction. Cet élément-là va déterminer que le psychanalyste puisse accepter d’assurer ou non la psychothérapie de la personne.