Débutée en 1981, mon expérience clinique s’est enrichie d’un exercice d’une quinzaine d’années au sein d’un service de médecine interne. Je conserve, intact, le goût de la recherche clinique.
Depuis 1981, je suis amené à rencontrer des personnes souffrant d’angoisse ou d’anxiété du fait de maladies organiques – en ces cas-là je me rends à leur chevet dans leur chambre d’hôpital, puis dans un bureau laissé libre pour la rencontre avec le malade lorsqu’il répond mieux à son traitement et ce jusqu’à ce qu’il puisse venir à ma consultation en ville – où j’écoute des personnes qui souffrent du fait de symptômes psychiques ou corporels en lien avec leurs histoires familiales.
Ma lecture de la souffrance et de la douleur (et notamment celle que je fais de la maladie organique) m’a permis de sortir des sentiers battus de l’écoute en institution telle que l’hôpital. Ma clinique témoigne des effets de la place que je réserve à la personne qui souffre et qui ne se réduit pas à son symptôme.