Rompre avec les liens familiaux est fondamental. Le problème est que, quand cette rupture est faite de manière déplaisante, voire agressive et même violente. La rancune, la jalousie, la méfiance,l’agressivité, la haine n’ont jamais aidé dans les liens que les êtres peuvent avoir avec ses parents, ses frères et sœurs.
Donc, si la rupture des liens familiaux vient d’une manière spontanée. Elle est même salutaire, pour l’existence d’un être adulte. Les liens amicaux sont d’une autre nature. Parfois, se fâcher avec un ami peut être salutaire pour renforcer la relation. Mais parfois, elle est même nécessaire, car cet ami ne répond plus aux exigences de maturité que quelqu’un peut avoir pour soi-même.
En revanche, le plus inquiétant, c’est quand il y a rupture des liens sociaux. La vie en société est fondamentale pour un être humain. Donc, le fait même qu’il puisse rompre ses liens sociaux, cela peut venir cliniquement nous indiquer, qu’il s’agit d’une structure beaucoup plus solide comme l’autisme, ou de moments inquiétants comme dans le cas de schizophrénie ou de la paranoïa.
Comment y faire face ? En cherchant, à parler avec un psychothérapeute ayant une formation de psychiatre ou psychologue, avec son médecin traitant, à un psychanalyste. Normalement, les psychotiques, en pleine crise, ne cherchent pas de l’aide d’un clinicien. Parfois, les proches ou les amis ou quelqu’un au travail remarquent que le proche ou le camarade ne va pas bien. Dans ces cas-là, ils peuvent faire la démarche d’appeler le médecin, le psychologue, le psychiatre, le psychanalyste.
Personnellement, quand un proche appelle, j’invite cette personne à venir me parler de la situation qui le fait souffrir.