L’amour pour son enfant est une évidence pour toutes les mamans du monde. Et pourtant, les personnes oublient qu’un enfant peut aussi être odieux, capricieux et qu’il n’est pas possible d’aimer quelqu’un 24h/24. Quand bien même s’il s’agit de son enfant aimé.
Même pour l’amour il faut faire une pause, sinon l’amour devient lourd à porter.
Ainsi, ne pas avoir d’amour tout le temps pour son propre enfant n’est pas une maladie, mais cela peut être source de souffrances importantes pour la mère comme pour la fille ou le fils.
Le problème supplémentaire se pose quand l’enfant n’a pas été désiré, quand il est fruit d’imposition des parents, comme c’est le cas aujourd’hui encore avec des femmes musulmanes qui, même vivant en France, sont traitées comme si elles vivaient dans les pays arabes où il est dans les habitudes de marier des jeunes filles et même des petites filles avec des prétendants choisis par quelqu’un d’autre que la jeune femme.
Un enfant né d’une volonté incertaine, d’un amour indécis, peut en subir les préjudices car, inévitablement, l’enfant rappellera à sa mère, son mari ou un désir qui n’était pas et n’est toujours pas le sien.
Il est fondamental pour la mère, de s’aimer pour aimer l’autre. Et l’enfant n’est pas responsable du malheur d’un amour déçu.
Bien évidemment, écrire cela n’éclaire pas une mère qui n’aime pas ou, apparemment n’aime pas, son propre enfant, quelle que soit la psychologie de ses actes, de ses gestes à l’égard de son enfant.
Il faut signaler que ce désamour, voire une colère permanente et même la haine de sa fille ou de son fils, peut durer pendant des années. Et l’enfant peut devenir adolescent, adulte, âgé…
Pour régler cette rancune, il est possible pour vous, de rencontrer un psy – un psychanalyste, un psychothérapeute, un psychologue – pour éviter que ces sentiments négatifs durent et gâchent les vies des unes et des autres.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, me contacter au 01 47 70 56 02.
Vivre avec ce manque d’amour maternel peut gâcher beaucoup de vies à commencer par celle de la mère, celle de son enfant imposé, et bien d’autres à suivre une fois cet enfant devenu adulte. Il est conseillé de trouver de l’aide pour construire sa vie autrement. En construisant un autre rapport, avec une partenaire, en créant soi-même sa famille, pour ne citer que quelques voies possibles parmi tant d’autres pour sa vie. Mais cela se fait avec une aide extérieure et non pas toute seule ou tout seul.
Parfois la maman, dès la naissance de l’enfant, le rejette. Il ne faut pas que la mère se sente coupable. Il n’y a pas de manuel pour aimer son enfant. Cela peut venir avec le temps. D’où l’importance que des psychologues et des psychiatres puissent aider les mères dès leur accouchement.
Des enfants peuvent rester traumatisés parce qu’ils ont été mal accueillis à leur arrivée dans notre monde. Il est important de régler cette affaire pour que leur vie puisse se poursuivre de manière apaisée.
Ne pas avoir d’amour pour son propre enfant peut provoquer des souffrances psychologiques et corporelles liées à cette expérience : de la culpabilité pour la mère, des symptômes somatiques pour la fille ou le fils.
Parler de cette expérience est ainsi conseillé pour la mère comme pour l’enfant.