Bien évidemment que tout un chacun cherche père et mère dans les rapports amoureux. Le problème c’est quand elle ou il croit avoir trouvé le bon substitut du père ou de la mère.
Une femme s’épanouie quand elle trouve un homme, pas un remplaçant parental. Si un homme rentre dans une relation avec des intentions de petit garçon, cette relation ne peut que tourner au vinaigre.
Ainsi, la meilleure solution est de savoir si vous voulez vraiment savoir qui vous voulez trouver.
Sachez d’emblée, que vous ne trouverez pas ce que vous cherchez. La recherche n’a pas été faite pour la trouvaille.
Rechercher : beaucoup de personnes s’y emploient. Il y a même un métier pour cela, ce sont des chercheurs. Parfois, des gens cherchent sans trouver. « Quand on cherche, on ne trouve pas ».
Pablo Picasso a écrit « Je ne cherche pas, je trouve ». Cette formule comporte un désir limpide de payer le prix pour savoir.
Il est évident que certains pensent que mettre du sien pour savoir sur soi est de l’ordre du sacrifice. Ils n’ont pas complètement tort. Tout ce qui est fait par obligation, sans désir, est de cet ordre. Mais comment trouver un vrai amour quand vous n’y mettez que du tiède, que vous servez des miettes ? Un amour se nourrit avec appétit.
Maintenant, partons du principe que la personne veut savoir : elle veut savoir qui est son père, il veut savoir comment être père, elle veut savoir ce qu’est l’amour, ou encore si la manière qu’elle a de toujours trouver le mauvais homme pour sa vie l’implique dans ces choix…
Pour construire ces réponses il est important de trouver un clinicien compétent pour creuser la question et ensuite construire sa réponse.
Le mot est lâché : construire. La vie est une construction et personne n’est disposé à une telle opération. Dans ce cas, il est préférable que le clinicien les laisse tranquilles, voire les adresse aux ttcistes, coaches, psychopraticiens.
En revanche, si vous souhaitez rencontrer un clinicien pour parler de vos angoisses, vos crises de boulimie ou d’anorexie, vos peurs nocturnes et vos peurs sociales, appeler le 01 47 70 56 02. Cela peut être une première pierre dans la construction d’une vie possible.
La vie de l’être parlant ne commence pas à sa naissance. Il naît quand il devient sujet dans son rapport à lui-même et au monde. Même s’il existe – physiologiquement parlant, dans le ventre de sa mère et même avant sa conception – c’est dans l’imaginaire de ses parents qu’il existe et que, à partir de cette soi-disant existence, il se croit exister.
Le fait d’être fille ou fils de ses parents, est un boulet qu’il sera obligé de porter toute sa vie. En revanche, en rencontrant un psy, qu’il soit psychothérapeute, psychologue, psychanalyste, il pourra diminuer le poids qui lui est chevillé au corps.
Quelques personnes trouvent refuge dans l’amour, dans l’éducation de leurs enfants, pour ne pas reconnaître que le temps passe et qu’elles ou qu’ils ne se sont pas encore décidés à construire leurs vies. Ils sont encore accrochés à leurs parents.
Rencontrer un psy signifie vouloir changer la direction de son existence.